Carrefour recrute dans le Metaverse !

Vous avez surement vu passer ce TWEET d’@alexandrebompard « je faisais aujourd’hui mes premiers pas dans le METAVERSE » . Alors jour 1 d’une nouvelle révolution digitale ou effet de mode virtuel éphémère ? je ferai bien un petit sondage la semaine prochaine pour avoir vos avis respectifs ! On va se caler cela …

Le Metaverse serait, pour certains, la prochaine évolution d’Internet, d’autres disent qu’il existe déjà depuis des années. D’une manière ou d’une autre, c’est le centre d’intérêt de certaines des entreprises médiatiques les plus influentes du monde, et vous devriez vous y intéresser aussi. Cela fait plusieurs mois que Facebook a annoncé qu’il changeait de nom pour devenir Meta et qu’il axerait son avenir sur le futur « metaverse ». Depuis, la signification de ce terme n’est pas devenue plus claire.

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à investir dans le Metaverse, nous avons vu Atari, Adidas, Binance ou encore Nike acheter des parcelles dans le metaverse. Aujourd’hui, nous vous parlons du groupe Carrefour qui avait déjà rejoint le metaverse, mais qui désormais l’utilise de façon innovante puisqu’Alexandre Bompard y a procédé à des entretiens. Il explique faire passer des entretiens d’embauche depuis ce monde virtuel pour des jeunes candidats au poste de data analysts ou data scientists. Vous pouvez retrouver cette séquence inédite avec le tweet suivant :
https://twitter.com/bompard/status/1526968731825491969

Pour votre information, le préfixe « Meta- » signifie au-delà, et « -verse » fait référence à l’Univers. En les combinant, on obtient le terme plutôt approprié de « Metaverse », qui signifie « au-delà de l’Univers ». Tout bien considéré, Metaverse semble être un mot extravagant approprié aux idées qu’il représente.

Merci à @breakflipawe pour cet éclairage pertinent.

Mon voisin c’est Snoop Dogg !

Depuis quelques mois et encore plus depuis ce début d’année, une petite musique revient sans cesse relayant les initiatives des uns ou les prédictions des autres !!

Si je vous dis : Monde Virtuel et digital ? Vous me répondrez surement Metavers et vous aurez raison !

C’est au centre des conversations (d’initiés…) mais c’est encore plus vrai depuis que Carrefour ait annoncé en début de ce mois de fevrier l’achat de terrain dans le metavers du jeu the SandBox( Snoop Dogg y possède déjà un manoir).

Petit rappel pour ceux qui auraient déjà décroché, The Sandbox (bac à sable) est un jeu virtuel créé pour mobile il y a 10 ans, mais qui fait le Buzz depuis le lancement de son metavers (alpha) en fin d’année après 4 années de dev.

En donnant la possibilité aux joueurs ou à vous-même d’acheter une parcelle de terrain (4000€ quand même et en cryptomonaie bien sûr) mais aussi des NFT (personnages ou objets numériques) tout cela sécurisé par la BLOCKCHAIN ETHEREUM, la plateforme a échangé plus de 120 millions d’euros et ces chiffres ne font que monter.

Si l’agitation actuelle autour du concept de Metavers est si étonnante et impressionnante, c’est qu’il reste quand même bien difficile à intégrer pour le consommateur mais surtout pour les entreprises et acteurs du retail.

Si le passage au digital est désormais acté et intégré dans toutes les stratégies (non sans mal) ce deuxième étage de la fusée risque d’engendrer des discussions « passionnées » au sein des boards. En effet, comment prévoir son évolution dans quelques années, expérience de commerce virtuel digital, nouveau réseau social …

C’est à priori la justification de Carrefour puisqu’en investissant le Metavers, le groupe voudrait proposer des expériences innovantes de commerce digital.

L’interview d’Elodie Perthuisot, directrice exécutive e-commerce, data et transformation digitale de Carrefour pour @republikretail il y a quelques jours est pour cela très  instructive sur la stratégie et la vision « digitale » future  du Groupe :

« Quel est la genèse du projet metavers chez Carrefour ?

Nous avons noué un partenariat stratégique avec Meta dans le cadre de notre accélération digitale. Ensemble, nous travaillons sur plusieurs sujets comme les applications ou le social commerce et cela nous a aussi permis d’être au cœur du sujet metavers. Nous avons compris l’importance de ce sujet, à quel point il était en train d’investir et surtout que c’est une tendance qui allait se concrétiser beaucoup plus vite que ce que nous pensions. Par ailleurs, dans le cadre de notre accélération digitale, nous avons décidé de nous rapprocher de l’innovation afin de comprendre les tendances digitales et du nouveau web. Ces deux éléments se sont réunis pour désigner le metavers comme l’un des sujets qui allait bouger les lignes non seulement du web mais aussi du retail et du e-commerce.

Pourquoi cet achat d’un terrain sur Sandbox ?

Carrefour veut être dans le quotidien des Français et quand ce quotidien bouge dans le digital et le métavers, il est extrêmement important qu’on le comprenne et qu’on en évalue les impacts. Ma conviction est que la meilleure façon de faire de l’innovation sur ce sujet consiste à être sur le terrain, au sens propre ! On doit expérimenter et apprendre. Et pour cela, il nous fallait un terrain sur le metavers. D’où l’achat d’un terrain sur The Sandbox.

Comment avez-vous géré l’opération d’un point de vue financier. Carrefour n’a pas de crypto…

C’est la direction de l’innovation qui a travaillé sur le sujet avec Méta, The Sandbox et qui a identifié les façons de procéder. Je vous confirme que Carrefour n’a pas de cryptomonnaie. C’est une première ! J’ai cherché, il n’y avait pas de procédure… Nous avons travaillé avec Coinhouse, un intermédiaire bien connu de crypto-monnaie qui nous a accompagnés sur cette opération financière.

Quelle est la taille du terrain et combien avez-vous investi ?

Carrefour a acquis 9 hectares The Sandbox, soit la taille d’une trentaine de supermarchés. Nous ne communiquons pas sur le prix d’achat. Il ne s’agit pas d’un investissement financier. Cette opération est un sujet d’innovation et d’expériences. Nous avons d’ailleurs observé un certains nombres d’expériences qui nous semblent très intéressantes comme celle de Warner ou d’Adidas qui font de l’événementiel ou créent des NFT ( ndlr : Non fongible token – actif numérique unique).

Par ailleurs, depuis l’annonce de notre présence sur The Sandbox, nous avons reçu également de nombreuses marques d’intérêt très variés avec des idées de projet. L’opération stimule l’imagination de nos partenaires et de l’écosystème. Au fil des semaines et des mois, nous allons tester des choses. L’avantage du digital, c’est que l’on peut faire de l’apprentissage en continu et évoluer selon les retours des communautés présents sur le metavers.

Le client Carrefour est-il prêt pour le metavers ?

On ne sait pas encore ce que va devenir le metaverse. Mais il est certain que cela ne sera pas un copié collé de ce que nous vivons dans le monde physique.

Il y a deux millions d’utilisateurs dans The Sandbox, ce n’est pas négligeable. Par ailleurs, comme nous, le client Carrefour lit et regarde ce qui se passe. Ce qui est intéressant dans le signal qu’un groupe comme Carrefour y aille c’est que ce n’est pas un sujet réservé à quelques marques de luxe mais qu’il est bien ouvert à tous. Tout le monde joue au jeu vidéo, demain tout le monde peut avoir son avatar sur un metavers. J’ai créé le mien en quelques minutes !

Le metavers pour vous, c’est un enjeu de commerce ou de réseau social ?

C’est difficile de répondre à cette question car personne ne sait ce que va devenir le metavers. Il évoluera selon ce que les entreprises comme nous aurons réussi à tester et à construire.  Quelle sera la part de la dimension commerciale, de la dimension expérientielle ou de la dimension communautaire ? Cela sera probablement un mix des trois. Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas un copié collé de ce que nous vivons dans le monde physique. »

Mon Incroyable anniversaire !!!

© mark huls – stock.adobe.com

Je ne sais pas si vous vous souvenez du début de la TNT en France, les chaines alors à la recherche de programmes nous collaient quelques « pépites » US … et « My SUPERSWEET 16 » le titre original de cette émission CULTE de MTV débarquait sur nos écrans !! Le pitch un ado issu d’une famille « riche » y organisait l’anniversaire de folie de ses 16 ans . Oui je suis sûr que cela vous dit quelque chose … quelques scènes culte ont égrené les différents épisodes à la fin des années 2000 (je crois d’ailleurs que MTV a repris le programme) !! Je vous laisse vous y replonger …

Car c’est d’un autre incroyable anniversaire dont je veux vous parler surement un peu moins spectaculaire, mais à ranger aussi dans le rayon cultissime !

L’incroyable anniversaire du Jour n’est pas celui-là mais c’est celui du BOTTIN, oui cela fait maintenant 1 an que les pages JAUNES ou BLANCHES ont disparu de notre univers quotidien, les dernières ont été distribuées aux Antilles et du coté de DIJON et REIMS en Novembre 2020. Et depuis Janvier 2021 plus aucun BOTTIN en France n’est déposé.
Bien sûr, nous ne les utilisions plus depuis bien des années, mais leur distribution chaque année avait quelque chose qui sentait bon la tradition, il y avait un certain plaisir un peu régressif je le conçois de récupérer ce pavé jaune ou blanc sous plastique que l’on rangeait dans un tiroir ou une bibliothèque avec satisfaction et se disant « on ne sait jamais … ». Jamais est bien le terme approprié car je crois en avoir jeté qui étaient encore sous plastique !!
1 an maintenant que la transition vers le numérique a achevé cette invention française de Sébastien BOTTIN en 1880, 140 ans de bons et loyaux services. Il avait résisté au MINITEL, au WEB mais la souplesse des APPLIS et des Smartphones en a eu raison.

Certains d’entre vous éditent encore des anuaires Pros, des annuaires d’anciens élèves, d’organisations ou de fédérations professionnelles … mais là aussi, leurs jours sont comptés ! Et si vous décidiez de passer un jour à l’application annuaire pour supprimer ces couts récurrents et disposer d’une information toujours actualisée : nous serons là !

@pagesjaunes #adieuLannuaire #myannuaire

Alumni : Comptez-vous !

Je suis sûr qu’au moins un fois chacun de nous s’est posé cette question « existentielle » : Mais quel est le nombre d’Alumni dans notre pays ?

Sur les diplômés de nos écoles c’est une information assez facile à récupérer mais la donnée macro est un peu plus complexe. Il n’existe pas d’études exhaustives qui permettraient une estimation précise mais on peut cependant approcher un chiffre.

C’est un peu laborieux, mais en partant du nombre d’années d’existence des écoles et du nombre de diplômés qui en sortent chaque année (il faut prendre aussi en compte que depuis quelques dizaines d’années ce flux a été multiplié par 2) il est possible de donner un ordre de grandeur.
C’est ce critère qu’avait retenu la conférence des grandes écoles il y a déjà 3 ou 4 ans pour s’en approcher : ils arrivaient à 60 000 diplômés par an pour les écoles membres de la CGE et en multipliant par le nombre d’écoles qui la compose, ils passaient les 2 millions d’Alumni : impressionnant quand même comme force de frappe.

Certaines ont des réseaux très importants : 70000 Alumni pour KEDGE Business School, 50 000 pour l’ESSEC Business School, 57 000 pour HEC Paris, 34 000 pour les Arts et Métiers Paris Tech, plus de 100 000 pour le groupe INSA (Alumni INSA) …Mais d’autres ont des réseaux d’Alumni moins larges car elles sont plus récentes, ou plus petites en termes d’effectifs étudiants : 27 000 pour Audencia ScienceCom ou 7000 pour Brest Business School .
Si on sort des écoles et que l’on se penche sur les universités, ce chiffre est encore plus vertigineux. Par exemple pour l’Université Paris Dauphine PSL que je connais bien puisque je suis un des presque 100 000 Alumni de la Fac de la place Dauphine.

Plus encore, dans ces temps un peu flous, au sortir du COVID et pour plonger dans une crise internationale dont on se serait bien passé, la puissance des Alumni de par leur lien indélébile aux valeurs de leur école, de par leur volonté de faire rayonner l’image et la marque de leurs formations pourrait être encore mieux canalisée. C’est une ressource « rare » qui il faut le reconnaitre n’est pas vraiment bien exploité chez nous en France, si on compare les implications des Alumni anglo-saxons (pour ne citer qu’eux). La faute ne revient certainement pas à ceux qui font vivre par vocation les réseaux, se battant sur des évènementiels pour créer toujours plus de lien, mais à chacun de nous ! L’heure est donc à l’implication et si ces quelques millions d’Alumni français se mettaient en marche pour apporter chacun un peu de lui-même (surtout les jeunes anciens diplômés), je pense que l’on changerait un peu le monde en tout cas le nôtre !!!
#alumni #myannuaire #etudes #mba #etudes

7 technological advancements in the retail industry to make you say wow !

Quand on évoque la notion de PHYGITAL, les retailers ont toujours un peu de mal à visualiser ce que cela peut apporter à leurs magasins. pourtant durant ces 5 dernières années, la révolution digitale a bien eu lieu « boosté » par la crise sanitaire et ses contraintes. Tout comme les 10 années de gagnées sur le télétravail et ses outils de visio qui avaient bien du mal à s’imposer, le retail de façon un peu plus insidieuse a vécu une évolution remarquable … On peut sortir quelques exemples d’outils techno remarquables …

Shopping has always been seriously big business — with total global retail sales reaching $26.29 trillion in 2019. Yet, the actual retail experience has changed radically from just a generation ago. The only option then was to walk into a store, or if you were feeling particularly adventurous, perhaps buy from a mail order catalogue. Fast forward to today, however, and technological advancements in the retail industry have opened up a wholenew world of possibilities.Technology is taking retail phygitalThe holy grail for retailers in recent years has been omnichannel. And withgood reason. According to Aberdeen Group, companies that provide a consistent service quality across multiple channels retain 89% of their customers — companies that don’t are only able to retain 33%.But, despite the largely unified experience an omnichannel approach provides, it has still been possible to clearly delineate between these channels and touchpoints (e.g. e-commerce vs. in-store). Now, technology has started to blur these boundaries, bringing the online and offline world ever closer together and augmenting our everyday reality.This new phenomenon is known as phygital: a shopping journey in which physical experiences and digital technologies intertwine to enhance one another. Physical channels are enriched by digital technology, while digitalchannels become more human. The net result is a more personalized and engaging experience.This march toward a phygital future is only possible thanks to unprecedented technological innovation. If you’re intrigued, here are seven technological advancements in the retail industry that will make yousay wow.

1. Internet of Things

Internet of Things is a network of literally billions of physical devices communicating with each other and sharing data. IoT has massive potential for the retail industry, providing a way to create even more engaging and innovative shopping experiences — one of the reasons why Juniper Research predicted retail spending on IoT technologies would reach $2.5 billion by 2020.In fact, IoT is already being put to good use in many areas. One of these applications is beacons — small wireless devices powered by Bluetooth Low Energy that transmit a continuous signal. Smartphones are able to pick up on the signal, which they pass into a cloud server. The cloud server can then push out targeted content to a specific smartphone. Microlocation can even drill down to particular aisles within a single store. The potential for data gathering is simply immense, allowing more granular customer segmentation and personalization than ever before.US retailer Macy’s uses these beacons. When a customer opens the Macy’s app in-store, the app registers their exact location. Say, for example, the customer is in the beauty products section. The app can remind the customer of particular beauty brands or products they have previously liked online and help move the customer towards purchasing them in-store, perhaps through a tailored offer.Another practical application of this technology comes in the form of RFID tags. These smart barcodes give you total visibility for products all the way through the purchasing process. Athletic apparel supplier Lululemon uses RFID tags to update and keep track of inventory levels in stores all over the world, improving inventory accuracy to 98 percent.

2. Facial recognition

Identifying customers at the point of sale — by using loyalty cards, for example – is no longer good enough for retailers. They want to know who the people in-store are before they buy so they can deliver a personalized shopping experience. Yet, most stores don’t have the luxury of recognizingevery single face that comes through the door.This is where facial recognition software can step into the breach, scanning thousands of reference points across a person’s face to identify their unique ‘face-print’ (much like we all have our own unique fingerprints).Identifying customers this way gives your staff visibility into the types of products customers might purchase, and how much they are likely to spend — so they can roll out the VIP treatment for those high value shoppers.Facial recognition technology can even help your sales staff better respond to customers’ needs, deciphering any changes in your customers’emotion and then notifying your staff so they can attend to distressed or confused shoppers right away.Another obvious implication of this technology is around loss prevention —especially useful given American retailers lose almost $50 billion annually to theft (shoplifting accounts for 36.5% of those losses). Your security staffmight not spot a shoplifter sneaking in again, but the software certainly can. It can even compare faces against a database of known shoplifters to provide proactive theft prevention. Facial recognition in retail decreases shoplifting by 34%. That means better value for your customers and more money in your pocket.This may all seem rather Orwelian. Despite facial recognition being a way to provide people with the personalized experience they want (e.g. 41% ofconsumers expect representatives in a brand’s physical store to know what they have purchased online), there will also be shoppers who would see it as a gross violation of their privacy. So, to address any ethical concerns, facial recognition must only be used where someone has explicitly opted-in (rather than using assumed consent, for example).Shoppers could sign themselves up to the scheme and use their smartphone to perform the facial scan, or potentially even visit a dedicated booth in-store. Whatever the mechanism, it’s vital retailers retain trust by placing shoppers in control of the experience.

3. Autonomous delivery robots and store assistants

Sci fi has long painted a picture of a world where robots are commonplace in our daily interactions. That vision has never really become a reality. But,in retail at least, that might be about to change.According to Boston Consulting Group, the global robotics market is estimated to reach $87 billion by 2025 — more than half is likely to go to the retail market. The size of the global customer service robots market, meanwhile, is projected to increase from the estimated $53.77 million in 2016 to $87.97 million by the end of 2022, according to market intelligence firm Tractica. Imagine robotic store assistants, with built-in 3D scanners that help them recognize products and even lead your customers to products by navigating through the store. What happens if the customer has a question the robot can’t answer? No problem. The robot simply starts up a video conference with a human staff member who can assist them as required.Robots can also be used in the supply chain — checking stock, identifying errors in pricing, and locating misplaced items, for example. The data theygather helps to improve the customer experience by optimizing store layouts and processes.Robotics has already transformed distribution center operations, with retailgiant Amazon reportedly using more than 100,000 robots to move stock around warehouses and group items for order fulfillment, leading to a 20%drop in operating costs. Now, technological advancements in the retail industry are starting to robotize last-mile delivery, too. Amazon has famously been trialing drones in preparation of launching an Amazon Prime Air, a service that promises to get items from order to delivery in 30 minutes or less — provided they are under 5 pounds in weight that is.Not to be outdone, Alibaba announced a last-mile delivery robot called the G Plus, with plans to use it for delivering parcels, groceries, and food within residential areas. Customers won’t be left twiddling their thumbs as they wait either — they can monitor the entire journey via smartphone.

4. Cashierless stores

The idea of queue-busting cashierless stores has been given extra impetusby social distancing measures imposed on the back of COVID-19. One survey looking at shifts in shopping habits due to the pandemic found that 87% of customers would likely choose stores with contactless or self-checkout options.The ability for customers to simply walk out of the store with their items being scanned automatically and the total debited from their account will likely soon become widespread. Amazon originally pioneered this approach through the Just Walk Out system, put into practice through Amazon Go stores.Taking this approach even further, it’s also possible to develop an almost entirely touch-free shopping system. With COVID-19 concerns likely to stick around for a while, we may start to see customers scanning barcodesand QR codes, not only to pay for products, but to receive information about those products right into their smartphones, too. This will both cut down on direct product handling and address sustainability and accountability concerns by being more transparent around production methods.

5. Augmented shopping

Perhaps the flagship technology for creating a phygital future comes in theform of AR/VR. And, it seems customers are on board with it. According to one report, nearly two-thirds (61%) of U.S adults surveyed said that augmented reality has influenced where they shop.COVID-19 measures have played a huge role in increasing the demand for AR systems, allowing customers to adopt a “try-before-you-buy” approach in absentia, and helping replicate, and even build on, the in-store experience online. Ikea, for example, created the “Ikea’s Place” app, allowing shoppers to access 3,200 items from Ikea’s inventory via a live view function on their smartphone, and use AR functionality to see how specific items would look, positioning them virtually within rooms in their home, before committing to purchase.AR promises to radically change the in-store experience, too. In fashion retail, smart mirrors will bring previously unthinkable levels of interactivity. Customers won’t even need to get undressed to try out a whole new wardrobe, with virtual changing rooms allowing them to superimpose items and outfits and gather the opinions of friends by sharing images to social media.Oak labs use similar technology to create interactive changing rooms. The smart mirrors recommend other items customers often pair with the products customers are trying, helping complete their outfits, and bringingthe convenience of online shopping in store. The process produces a wealth of rich data, too. For example, you can see what the conversion rates for particular items are from the dressing room to checkout and adjust the products and product range accordingly.

6. Voice commerce

Voice commerce sales are set to reach $5 billion in U.K .and $40 billion in US by 2022.Ever since Apple’s Siri came on the scene, voice assistant technology has exploded in popularity, and has now even started to break free of smartphones and spread into other devices. One survey showed that 60 million people now have at least one smart speaker system at home. For many, product research, price comparison, and now even product purchases, are all just a few utterances away.Walmart has capitalized on this development by creating the Walmart Voice Ordering service. Customers can use any device powered by Google Assistant or Siri to add products to the cart. Shoppers simply need to say “Hey Siri/Google, add to Walmart” and name the product. The items are then packed and delivered by the customer’s chosen method.7-Eleven Inc. also launched a voice ordering within its 7NOW Delivery app.Customers can open a 7NOW app by saying “Hey, Alexa! / OK, Google! Open 7NOW” and similarly place goods into their basket purely using voicecommands. Once it’s paid for, the shopping is delivered to customers within 30 minutes.

7. And of course, it’s all underpinned by AI

It’s impossible to talk about technological advancements in the retail industry without bringing artificial intelligence into the conversation. And rightly so. AI powers so much of the change happening in the retail sector. In fact, Servion Global Solutions has predicted that by 2025, 95% of customer interactions will be powered by AI. Perhaps the most common way shoppers encounter AI at the moment is through product recommendations — something we have almost come to take for granted. Now, AI technology is driving further change by allowing other technologies to reach their full potential. Scan-and-go shopping, facial recognition, and so many other advancements all rely on AI. Technology is at the very heart of the future of retail. And, as this technology continues to push the boundaries of what’s possible, shoppers’ expectations rise in tandem. They want retailers to deliver the kind of ground-breaking, phygital, and personalized experiences that make them say wow. Do that and you’ll be more likely to stay relevant well into the future.

Merci à Benedict Clark pour cette excellente analyse dans RETAIL CUSTOMER

Maje multiplie les services pour attirer les clients en magasin

Bravo à MAJE pour le développement de sa collaboration avec YOOBIC. L’utilisation de l’écosystème des #START UP doit devenir un réflexe dans le #RETAIL. Les initiatives doivent se multiplier, les enseignes doivent solliciter, essayer, tester les solutions digitales existantes. Tout ne fonctionnera peut-être pas, mais la période est propice, les solutions existent, le besoin est là et les clients sont en demande.

La crise sanitaire a changé les habitudes de consommation des clients. Pour rassurer les rassurer et les inciter à venir en magasin, Maje a lancé avec Yoobic trois nouveaux services : le rendez-vous avec un conseiller, le shopping virtuel et la file d’attente virtuelle.

Rendre le shopping désirable même avec un protocole sanitaire qui impose distanciation sociale, masques et gel hydroalcoolique, tel est le défi de nombreuses enseignes en 2020, et qui continue sur 2021. Chez Maje, enseigne du groupe SMCP, on mise sur les services digitaux pour rassurer les clients et faciliter leur venue en magasin ou les achats à distance. L’enseigne de textile qui compte 550 points de vente à travers le monde a déployé depuis septembre dernier les rendez-vous shopping personnalisés, le shopping virtuel via vidéo, et la file d’attente virtuelle. Elle a travaillé avec la start-up Yoobic qui lui fournit déjà un outil d’excellence opérationnelle pour les équipes terrain.

Le digital aide à gérer les flux et à créer de nouvelles relations

Les nouveaux services de gestion de la file d’attente et de prise de rendez-vous ont été développés en quelques semaines. La prise de rendez-vous en magasin permet de faciliter l’accès au point de vente et d’éviter aux clients de patienter devant la boutique. En effet, le dernier protocole sanitaire demande aux enseignes de respecter une jauge maximale de fréquentation qui ne peut excéder 8 m² par surface de vente. En quelques clics, depuis son mobile, un consommateur choisit un magasin, indique combien personnes veulent entrer, et valide sa mise en attente virtuelle.  Quand son tour approchera, il recevra une alerte pour l’inviter à se diriger vers l’entrée de la boutique.

Maje a prévu une variante avec la prise de rendez-vous avec un personnal shopper. Le client sera reçu sur un créneau horaire précis et pourra recevoir un traitement plus VIP avec des recommandations personnalisées.

La vidéo pour transporter l’expertise des vendeurs chez les clients

Dernier service, l’enseigne pense aussi aux clients qui ne veulent pas venir en magasin mais qui restent attachés à leur boutique. Ils peuvent ainsi joindre les équipes avec un numéro de téléphone. Plus sophistiqué, un système d’appel vidéo a été déployé. Là encore, le consommateur choisit le créneau horaire qui l’arrange et il recevra 5 minutes avant l’heure un lien pour se connecter. Les vendeurs se chargent ensuite de présenter les différents produits souhaités. L’appel peut se solder par une vente à distance avec une livraison à domicile ou basculer sur une opération de click and collect en boutique.

“Ce nouveau service est très prisé par les clients qui n’ont pas le temps de se rendre en boutique, explique Manon Valode, chargée de mission direction et chef de projet retail excellence chez Maje. Il permet de préserver la relation humaine avec les équipes et de bénéficier de conseils mode personnalisés que le client ne peut pas avoir en commandant en ligne”.

Merci à @Clotilde Chenevoy et Republik-retail

Les applications mobiles ne connaissent pas la crise

Coté business, le constat est plus contrasté. Le manque de visibilité de l’activité a eu pour conséquence de repousser plusieurs projets d’applications mobiles encours de négociation par l’agence. Les clients qui nous sont fidèles depuis plusieurs années reportent aussi les évolutions qui auraient du être déployées à la rentrée de SEPTEMBRE ou de JANVIER. Une éclaircie cependant, nous avons noté une augmentation substantielle des appels entrants pour la mise en oeuvre des solutions www.my-annuaire.com : l’app digitale mobile des réseaux d’anciens élèves, de chefs d’entreprises ou de fédérations. Le besoin de lien se fait sentir et le recentrage communication sur « sa » communauté devient essentiel pour échanger et s’assurer de la qualité des messages. Accéder aux coordonnées des membres de sa « tribu » et se mettre en relation en un clic devient primordial.

Les Français ont dépensé 2,060 milliards de dollars en applications mobiles en 2020 et ont davantage téléchargé qu’en 2019. En tête, les app des médias sociaux, mais, aussi, des sites de streaming pour lesquels l’appétit des Français a été stimulé par la crise de la covid-19.

Confinement(s), couvre-feu… La crise de la Covid-19 a (eu) des répercussions économiques multiples, souvent négatives, mais, parfois, positives. C’est le cas du marché des applications mobiles, particulièrement dynamique en 2020, selon le rapport annuel « The State of Mobile 2021 » réalisé et rendu public par App Annie, plateforme de données et d’analyses mobile, le 13 janvier 2021. Sur iOS et sur Google Play le nombre d’éditeurs d’applications ayant gagné plus de 2 millions de dollars a ainsi augmenté de 30 %, en 2020. Retour sur les quelques raisons de « se réjouir « .

Des dépenses mobiles en hausse de 20 %

Le confinement semble avoir eu un impact direct sur l’utilisation du mobile, et les réseaux sociaux en sont l’un des grands gagnants. En France, WhatsApp Messenger est l’application qui a le plus d’utilisateurs actifs par mois, en 2020 – devant Facebook (n°2), Messenger (n°3), Instagram (n°4) et Snapchat (n°5). Seuls Netflix (n°6), Waze (n°7) et Amazon (n°8) arrivent à se glisser avant le réseau social TikTok (n°9) dans le classement. TikTok est sans nul doute le réseau social qui a explosé en 2020Dans le monde, le temps passé sur TikTok a augmenté de 325 % entre 2019 et 2020 – une croissance plus forte que toutes les autres applications en 2020. En France, si le temps passé par utilisateur est passé de 9,9 heures à 16,9 heures par mois (sur Android), TikTok n’est pas dans le trio des réseaux sociaux les plus utilisés. En termes de temps passé, il se classe derrière Facebook, Instagram et Whatsapp – et devant Snapchat.

Dans le monde, les utilisateurs ont dépensé 143 milliards de dollars sur le mobile, soit une hausse de 20 % par rapport à 2019, note App Annie. 218 milliards d’applications ont été téléchargées, avec un temps passé sur le mobile de 3,5 trillions d’heures dans le monde (iOS et Google Play) – et plus de 4 heures par jour sur Android (2,9 heures en France, + 45 minutes par rapport à 2019).

En France, les dépenses en application mobile s’élèvent à 2,060 milliards de dollars en 2020. 2,15 milliards d’app ont été téléchargées sur iOS et Google Play. En tête des téléchargements, là encore, arrivent les médias sociaux : TikTok, Whatsapp Messenger et Instagram. Zoom Cloud Meetings, Disney+, Facebook Messenger, Netflix, Vinted, Snapchat et Facebook suivent.

Le boom des app shopping et de la seconde main

Dans le monde le temps passé sur les applications de shopping a augmenté de 30 % entre 2019 et 2020. En France, le temps passé sur ces applications a connu un véritable « boom » : de 11,2 millions d’heures (décembre 2019) à 17 millions d’heures (fin novembre 2020). C’est le marché de la seconde main qui tire son épingle du jeu : Vinted, AliExpress et Leboncoin ont connu le plus de succès (en matière de temps passé), en France.

Le secteur alimentaire a, aussi, été le bénéficiaire d’une forte hausse du nombre de connexions en France. Les apps de livraison de nourriture (en particulier Uber Eats, Deliveroo et Phenix courses anti-gaspi) ont comptabilisé un quasi-doublement des connexions à leurs sites, de 23 millions (semaine du 12 janvier 2020) à 45 millions (semaine du 6 décembre 2020). À noter que le nombre de connexions par semaine sur les applications de livraison de nourriture dans le monde (sur Android) a augmenté de 105 % tous marchés confondus en 2020.

Twitch, Leboncoin, Orange : les app préférées

Le temps passé sur le mobile augmente globalement chez toutes les générations d’interrogés (+19 % par rapport à 2019). Mais, chaque tranche d’âge a, sans surprise, ses appétences. La génération Z est la plus active sur Twitch (sur Android). Twitch, l’app de streaming vidéo – qui séduit aussi les marques – est en tête des apps les plus utilisées devant Discord et Snapchat. Les Millennials consultent prioritairement Leboncoin, LinkedIn et AliExpress. La génération Z passe quant à elle plus de temps sur la messagerie Orange.

Le succès de Twitch est la preuve de la « croissance fulgurante » du streaming mobile dans le monde : sur Android, le nombre d’heures de streaming mobile a augmenté de + 40 % en 2020 (241 milliards d’heures au troisième trimestre de 2020). Twitch a dépassé Amazon Prime Video, une augmentation principalement due aux streams en live et au e-sport, selon App Annie. En 2020, les utilisateurs français d’Android ont passé environ 13,2 heures par mois sur Youtube et 7,4 heures sur Netflix. Suivent ensuite Twitch avec 5,5 heures, Molotov à 4,8 heures puis enfin My Canal à 4,6 heures par utilisateur par mois.

Les autres chiffres de l’étude en France :

– Les dépenses en applications fitness et santé ont augmenté de 65 % entre 2019 et 2020 (+ 30 % dans le monde, soit 2 milliards de dollars). Pourquoi ? Grâce aux téléchargements des app de lutte contre la Covid-19.

– Le nombre d’heures passées sur les applications de la catégorie business est passé de 18 millions au Q1 2019 à 44 millions au Q4 2020. Pourquoi ? Grâce au télétravail.

– Les jeux les plus prolifiques en matière de téléchargements ont été Coin Master, Among Us, Brain Out, Brain Test et Scrabble Go. Et ceux qui ont généré le plus de dépenses : Coin Master, The Seven Deadly Sins, State of Survival, Gardenscapes et Call of Duty Mobile. Pourquoi ? Grâce au temps libre – les dépenses des consommateurs en jeux mobiles sur iOS et Google Play devraient ainsi dépasser les 120 milliards de dollars dans le monde en 2021 (1,5 fois le marché des consoles et ordinateurs réunis).

– Le temps passé sur les applications d’investissement et de trading sur Android en France a augmenté de 270 % entre 2019 et 2020. Les applications financières La Banque Postale, Le Crédit Mutuel, Boursorama Banque, Ma Banque et le Meta Trader sont celles ayant connu la plus forte progression en 2020. Pourquoi ? Grâce à une épargne en hausse, pour certains, et à cause de fins de mois difficiles, pour d’autres.

Source :  Floriane Salgues

Danger sur le secteur du marketing numérique

La position de @Pierre-Emmanuel Cros. Il ne faut pas que cette urgence économique et sociétale “irraisonnée” que l’on cherche à imposer tout à coup (même si nous en comprenons tous les fondements et que nous sommes plutôt d’accord) ait pour conséquences des dommages collatéraux qui laisseront alors le champs libre à d’autres. L’action ne saurait exister sans réflexion et consensus. Notre French-tech n’a pas les moyens aujourd’hui de faire face à de nouveaux obstacles, la crise actuelle est bien suffisante vous en conviendrez.

«REDONNER À LA PUB NUMÉRIQUE LA CONSIDÉRATION QUI LUI EST DUE», PIERRE-EMMANUEL CROS (MOBILE MARKETING ASSOCIATION)

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Les membres de la convention citoyenne puis le régulateur français mettent en danger le secteur du marketing numérique. Il est temps de lui redonner la considération qui lui est due, sans dogmatisme.

Le pays serait-il confronté, depuis quelques mois, à une tendance étonnante de vouloir se séparer de ses champions économiques ? Face à l’urgence écologique et sociétale, une réponse stricte semble se dessiner, celle de privilégier le dogmatisme et l’urgence irraisonnée au lieu de faire face aux enjeux de manière pragmatique. Aéronautique, automobile, publicité, numérique : chacun de ces secteurs, pourtant porteurs de notre balance commerciale, semblent se poser comme les ennemis à abattre. Le secteur du digital français en tête de file.

Ne nous fourvoyons pas : notre processus démocratique demeure l’une des meilleures garanties de l’équilibre de notre système. Nous nous réjouissons de voir nos élus solliciter l’avis de 150 citoyens tirés au sort pour contribuer à dessiner ce que sera notre société d’ici la prochaine décennie. Nous sommes fiers de voir que la protection de la vie personnelle s’impose comme l’une des préoccupations majeures des internautes, un phénomène qui s’accélère depuis des années, notamment en France. Par ailleurs, notre démocratie s’est toujours appuyée sur les éclairages et les décryptages apportés par les experts et les érudits de chaque domaine. Pour preuve, les scientifiques et leur rôle dans la crise sanitaire que nous traversons. Il doit en être de même aujourd’hui dans d’autres secteurs.

Creuset d’innovation

En tant que représentant de la filière française du marketing mobile, il convient de rappeler ce à quoi le secteur est confronté. Ce dernier représente plusieurs milliers d’entreprises, 700 000 emplois directs et indirects, et s’appuie sur un héritage culturel publicitaire vieux de plus d’un siècle. Faut-il nécessairement mettre à terre le fruit de réussites françaises ? Que ce soit par l’audace des pères fondateurs de la discipline – Havas, Decaux, Bleustein – ou par nos champions d’aujourd’hui, à l’instar de Voodoo, Doctolib, ContentSquare ou de Mirakl, le marketing numérique est un creuset d’innovation qui permet de renforcer la crédibilité de l’Europe sur la scène numérique. Il a permis de développer des technologies de rupture, de faciliter l’expérience du citoyen dans son rapport à l’achat, de faire naitre des vocations ou encore de soutenir les commerces, comme ce fut le cas durant le confinement.

Ces apports, malheureusement, se sont vus gratifiés par une défiance. D’une part, celle des membres de la convention citoyenne, qui portent aujourd’hui le projet de réguler la publicité d’une façon si stricte qu’il en résulterait un cataclysme pour notre secteur. D’autre part, le régulateur français semble s’inscrire dans la même mouvance. Proposant une des interprétations les plus rigides du RGPD en Europe, la récente recommandation publiée début octobre par la Cnil incite nos plus belles réussites à l’exil, vers des terres plus clémentes aux développement des technologies et des innovations portées par ces entreprises. La filière, dans un souci d’échange sain et équilibré, s’est impliquée dans un processus de dialogue avec la Cnil qui a, au final, donné naissance à une interprétation restrictive et contraignante pour chaque acteur de la donnée en France.

Intention cachée

Au-delà de ce simple constat, il convient de s’interroger sur la profonde intention cachée derrière ces positions. Reflètent-elles une volonté de protéger le citoyen ou de le déresponsabiliser ? S’appuient-elles sur une réflexion étayée ou sur des dogmatismes ? Seul l’avenir sera en mesure de nous le dire.

La science de la donnée s’appuie sur la précision, l’exactitude et le pragmatisme. La réalité, ce sont des milliers d’emplois et des innovations stratégiques qui sont menacés sur l’autel de la précipitation. Nous, les acteurs du marketing mobile, appelons à une meilleure considération de la filière au sein du processus réglementaire. Quittons la voie de l’opposition systématique pour trouver le chemin d’un dialogue raisonné, transparent et confiant, permettant la protection de nos concitoyens et l’émergence d’innovations qui nous permettront d’assurer à notre économie un avenir numérique serein. C’est le souhait principal de notre filière.

Source : Strategies –  Pierre-Emmanuel Cros

Déconfinement: les Français se précipitent sur les rayons des boissons alcoolisées

Juste un petit clin d’oeil sur nos habitudes de consommation dans ce moment hors du temps que nous sommes en train de vivre ! Et on constate que les français ne font rien comme les autres. Alors que la consommation d’ALCOOL a fortement augmenté partout en EUROPE pendant le confinement, elle a plutôt diminuée dans la FRANCE confinée (- 4%). Mais le français a des ressources et dès que le déconfinement a été sifflé, il a célébré… et les alcools étaient alors de nouveau de retour dans les caddies (champagne (+74%) et bière en tête).

Selon Nielsen, la première semaine de déconfinement a été marquée par une forte hausse des dépenses alimentaires (+9%), notamment le retour à la croissance des ventes d’alcool. Surgelés, proximité et e-commerce restent plébiscités par les consommateurs. Voici l’analyse de Nielsen de la semaine du 11 au 17 mai 2020.

Les foyers français ont fréquenté massivement les magasins cette semaine, notamment pour leurs courses alimentaires : 9% de ventes en plus dans la grande distribution, par rapport à la même semaine l’an passé. Comme ces dernières semaines, les produits surgelés salés , l’épicerie salée, le rayon frais… sont en très forte hausse. Ils bénéficient toujours d’un report massif des circuits hors-foyer (restaurants, cantines…) vers la consommation à domicile”, explique Nielsen dans un communiqué publié vendredi 22 mai 2020.Les tendances de la vie en confinement restent donc largement visibles, avec notamment les ingrédients de cuisine (épaississeurs pour sauces à +137%) ou de pâtisserie (produits pour pâtisserie +75%, farines +35%…). Tant que le télétravail restera largement répandu, que de nombreux enfants seront toujours à la maison, que les restaurants seront fermés… ces tendances resteront marquées. La fin du déconfinement signifie aussi apéritifs et repas avec famille et amis, et donc des achats supplémentaires : revoir ses proches était très clairement la priorité des Français pour l’après-11 mai

UNE NOUVEAUTÉ : LE RETOUR MASSIF DES VENTES D’ALCOOL
La comparaison des tendances avant/après le confinement est révélatrice. On y voit un maintien de la hiérarchie des tendances : les surgelés restent les mieux orientés après comme pendant le confinement, l’hygiène-beauté et les boissons sans alcool restent les moins bien orientés. Une exception est néanmoins très visible, et de manière flagrante : les boissons alcoolisées.

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Contrairement à d’autres pays où le passage des foyers en confinement et la fermetures des bars, pubs et restaurants a entraîné de fortes hausses des ventes d’alcools, ces dernières sont restées en France plutôt moroses avec un repli de 4% dans l’ensemble. Mais la première semaine de déconfinement marque une nette rupture : les ventes d’alcool ont augmenté de 23% par rapport à la même semaine l’an dernier. Déjà le samedi 9 mai avait révélé une mobilisation certaine des Français pour préparer la fin du déconfinement 2 jours plus tard.

Plébiscités le 9 mai, les vins pétillants, champagne en tête, confirment ces résultats la semaine suivante avec une croissance retrouvée… après des semaines de fort recul. Très clairement, cette première semaine a été l’occasion pour les Français de célébrer ! Le vin retrouve des couleurs, notamment les rouges et blancs qui étaient en repli ces pernières semaines. Les spiritueux voient leur tendance nettement s’améliorer, même les gins et rhums qui étaient restés en progression pendant le confinement, accélèrent
lors de cette dernière semaine.

LIEUX D’ACHAT : CONFIRMATION DES TENDANCES DU CONFINEMENT
Côté circuits, la hiérarchie des performances observée pendant le confinement se maintient sur cette dernière semaine : e-commerce et proximité progressent toujours très fortement.

 

Source : LSA – YVES PUGET

Déconfinés: les nouveaux convertis au Digital

Comme j’ai pu déjà l’évoquer, ces 8 semaines de confinement ont changé profondément nos usages et nos habitudes digitales. Elles ont surtout accéléré notre propension à adopter ces outils et ce, de manière irréversible. Les chiffres de l’étude Kameleoon le montre sur les basiques habituels : le digital fait gagner du temps …. on y passe plus de temps … etc. Mais s’ IL Y A UN POINT qui doit alerter chacun d’entre nous : c’est LA DÉCEPTION ressenties par ces nouveaux arrivants du fait du manque de personnalisation de leur expérience.

A l’issue du confinement, près d’un quart des consommateurs français se dit durablement converti au digital.Une conversion qui change aussi la donne pour les marques..

Selon la dernière étude internationale Kameleoon réalisée auprès de plus de 5000 consommateurs, les habitudes de consommation des Français sont amenées à évoluer durablement à l’issue du confinement imposé par la pandémie du Covid-19.

22 % d’entre eux se déclarent nouvellement convertis au digital pour leurs actes de la vie quotidienne (courses, divertissements, lecture de la presse, téléconsultations médicales, etc.).

Et pour près de 60 % d’entre eux, l’expérience digitale proposée pendant le confinement a un impact sur leur relation actuelle aux marques (achats, engagement plus fort ou à l’inverse, éloignement et départ à la concurrence).

Sur le marché français, voici les 5 grands enseignements de cette étude consommateurs, mis en parallèle avec les résultats au niveau international :

Infographie_etude_Kameleoon

1- Le recours au digital en forte hausse

Près d’un tiers des consommateurs français (32,7 %) déclare avoir eu davantage recours au digital pendant la période de confinement, que ce soit pour leurs achats, distractions, la lecture de la presse, leurs démarches en ligne, leurs consultations médicales, etc..

Un résultat sans surprise dans le contexte de fermeture de nombreux commerces et services.

La proportion est similaire au niveau international avec 34,5 %. C’est l’Italie qui connaît la hausse la plus forte de temps passé online : 43 % des personnes interrogées déclarent effectuer davantage d’activités en ligne, 37 % aux Etats-Unis, 32 % au Royaume-Uni et 24,2 % en Allemagne.
En France, tous les types d’activité ne connaissent pas le même engouement.

Ce sont les divertissements (films, musiques, livres, etc.) qui arrivent en tête : plus de 55 % des consommateurs affirment y consacrer plus de temps (54 % au niveau international, 69 % des Italiens), 11 % d’entre eux déclarent même y passer deux fois plus de temps qu’avant le confinement.

La seconde activité digitale en croissance est la lecture de la presse en ligne (+41 % en France et 47 % au niveau international). 5 % des consommateurs français déclarent même y consacrer deux fois plus de temps.

Autres activités :

  • Alimentation et épicerie : Près de 31 % (30,84 %) affirment commander plus qu’avant. Ils sont même 5 % à commander plus du double d’avant le confinement. Pendant le confinement, seulement 27 % des consommateurs français ont déclaré ne pas effectuer d’achats alimentaires en ligne.
  • Meubles, décoration et jardin : Pendant le confinement, ils sont 21 % à avoir plus commander en ligne qu’auparavant. Seuls 37 % des personnes interrogées n’ont pas effectué de commandes de meubles, décoration et jardin en ligne.
  • Services bancaires et assurances : 25 % des consommateurs reconnaissent y consacrer plus de temps et seulement 12 % n’y ont pas eu recours.
  • Cours en ligne (fitness, Mooc, etc) : 34 % des personnes interrogées disent y passer plus de temps qu’avant le confinement et 8% y consacrent plus du double de temps qu’avant. 45,61 % des français déclarent ne jamais y avoir recours.
  • Consultations médicales : Près de 50 % des français ont consulté un médecin en ligne (49,58 %). Ils sont 16 % à y avoir davantage recours (18 % au niveau international; 27 % des Américains).

2- Les sites ont adapté l’information au contexte de confinement mais pas l’expérience

Pour 62,1 % des consommateurs français (65 % sur les 5 pays étudiés), la plupart des marques a fait en sorte d’offrir, sur ses sites et applications mobiles, une information de qualité sur les aménagements et les mesures liés à la crise actuelle, ce qui a tendance à les rassurer.

Ils sont également près de 60 % (64,3 % sur les 5 pays étudiés) à estimer que la majorité des marques propose des offres et des messages adaptés au contexte de la crise sanitaire.

En revanche, 58 % d’entre eux sont déçus de leur expérience digitale en raison du manque de personnalisation et de réponses à leurs besoins spécifiques (informations, messages et/ou produits ).

Et les Français ne sont pas les plus critiques à l’égard des marques : 61 % des Américains et 59 % des Britanniques se déclarent déçus, ainsi que 54 % des Italiens et des Allemands.

3 – Les Français demandeurs d’expériences personnalisées en ligne

73 % des consommateurs français déclarent que la personnalisation de leur expérience en ligne en temps réel est importante.

Ce chiffre est équivalent au niveau international (72 %), avec la plus forte demande du côté de l’Italie (82 %) suivie des Etats-Unis (76 %) et du Royaume-Uni (73 %). Les Allemands sont les moins demandeurs en la matière (63 %).

Les Français souhaitent que les marques comprennent leurs attentes et leurs besoins et y répondent dans la mesure où ils ont la garantie que leurs informations personnelles sont protégées.

Cela améliore nettement, selon 40 % d’entre eux, la perception qu’ils ont de la marque (image de marque) ainsi que leur engagement (fidélité à la marque). Un chiffre encore plus important en Italie (48 %), aux Etats-Unis (46 %) ou encore au Royaume-Uni mais largement inférieur en Allemagne (28 %).

Les consommateurs français sont disposés pour 82,5 % d’entre eux à recevoir des emails personnalisés avec des offres (80 % en moyenne sur les 5 pays). Les allemands sont les plus réfractaires en la matière puisque 35 % déclarent ne pas souhaiter en recevoir.

4 – Une expérience qui laissera des traces dans la relation aux marques

Pour 59 % des Français, l’expérience en ligne (sites web et applications) proposée par les marques pendant le confinement aura un impact sur leur future relation.

La volatilité la plus forte concerne l’Italie (79 %) puis les Etats-Unis et le Royaume-Uni (73 %).

Les Français sont 38 % à déclarer qu’ils ne se tourneront peu ou plus du tout vers les marques qui ont proposé une expérience inadaptée à leurs attentes spécifiques et de mauvaise qualité, ce qui aura un impact financier important sur le chiffre d’affaires de ces entreprises.

5- Les bienfaits du Digital plébiscités

22 % des consommateurs français déclarent qu’ils utiliseront davantage les canaux digitaux dans leur vie quotidienne post-confinement, car ils y voient de nombreux avantages.

Ils sont même plus nombreux dans ce cas aux Etats-Unis et en Italie (respectivement 29 et 28 %), Allemagne arrivant en queue de peloton avec 16 %.

Pour 34 % des Français, recourir au digital est synonyme de gain de temps. 19 % considèrent y réaliser des économies et 17 % estiment avoir plus de choix en ligne.

Pour 12 %, c’est un canal permettant de trouver plus d’informations sur une marque, ses produits et services. Ils sont également près de 7 % à estimer que ce canal permet de bâtir une relation plus étroite avec les marques.

Pour 11 % d’entre eux, le digital peut signifier trackage de leur vie et leurs données personnelles, ce qui doit être un point de vigilance pour les marques qui souhaitent bâtir une relation de confiance avec ces 12 millions de nouveaux consommateurs qui se tournent à présent vers le digital pour leurs achats et démarches quotidiens.

” Cette étude est riche d’enseignements pour les acteurs du digital.

Au-delà de l’accélération de la digitalisation de nos économies liée au confinement (près d’un quart des consommateurs français a basculé sur ce canal), elle montre que les marques qui auront pris soin de leurs visiteurs et clients pendant cette période en personnalisant leur expérience les auront davantage convertis et fidélisés.

A l’inverse, 40 % des Français déçus seront passés à la concurrence avec une sanction financière immédiate pour les marques.

Dans ce contexte, la personnalisation et le testing sont plus que jamais des alliés pour tous les professionnels qui misent sur le digital pour créer de la valeur pour leur entreprise “

Source:  Jean-René Boidron, CEO de Kameleoon –  Comarketing News